Les mois de janvier et de de février sont les mois les plus froids de la Toscane Maritime. Un froid plutôt agréable car souvent sec sous un ciel lumineux. Avec des nuits sans nuages, le thermomètre descend fréquemment en dessous de zéro. Durant la journée, il arrive que le mercure remonte d’une quinzaine de degrés.

L’olivier craint le gel, en général en dessous de – 5 à – 10 degrés selon les variétés. Mais les températures basses, notamment nocturnes, sont importantes pour la culture de l’olivier et la production d’une l’huile de qualité.

L’olivier est un arbre qui doit être taillé régulièrement pour favoriser la production de l’olive. On doit couper les rejets, éclaircir la ramure. Or comme pour tout arbre, la taille fragilise l’olivier. Chaque rameau coupé est une blessure qui est une porte ouverte aux maladies. Avec le froid, l’activité végétative s’est ralentie et diminue ainsi le risque de propagation des maladies.

Le froid a aussi l’avantage d’éliminer les parasites. A la fois les parasites qui vont attaquer l’arbre proprement dit mais aussi les olives. En particulier la mouche oléicole qui durant l’été, et sous certaines conditions atmosphériques, dépose ses œufs dans les jeunes fruits. Les larves s’y développant font ensuite tomber l’olive avant la maturation, obligeant l’oléiculteur à avancer la saison de la récolte.

Or, récolter et presser des olives de façon trop précoce donne une huile qui manquera de saveurs autant que de parfum et dont le goût sera trop amer.

Le froid est donc un allié précieux de l’oléiculteur… mais à condition qu’il ne soit pas intense, ni qu’il ne survienne trop tardivement au moment de la floraison !

La vie à la Villa Ambretta

Vivre en Maremme à la Villa Ambretta est un bonheur de tous les instants que ce blog souhaite vous faire partager.